Plusieurs équipes, dans le baseball majeur, perdent de l’argent. L’effet de la pandémie n’a pas aidé, mais parfois, c’est en raison de la (pauvre) qualité du produit sur le terrain.
C’est notamment le cas, par exemple, des A’s d’Oakland.
Si certains clubs prennent la décision de ne pas dépenser beaucoup pour limiter les contrecoups des difficultés financières, d’autres équipes y vont autrement.
Par exemple? Les Blue Jays de Toronto, grandement affectés par les longs mois passés à Dunedin et à Buffalo en 2020 et 2021, ont quand même choisi d’investir sur le produit.
Et c’est ce qui nous amène aux Mets.
Selon les estimés, ils vont perdre de l’argent en 2023, mais c’est en raison du fait que le club a un propriétaire qui n’a pas peur de dépenser.
Dans les faits, avec un payroll de 491 M$ (382 M$ sur le terrain et 109 M$ en taxe de luxe), Steve Cohen démontre qu’il n’a pas peur de piger dans sa poche pour améliorer son club.
Et selon des sources de Jon Heyman, il semblerait qu’on doive s’attendre à des pertes financières de l’ordre de 200 M$ pour les Mets en 2023.
Les centaines de millions de dollars dépensés par Cohen cet hiver l’ont été en connaissance de cause. Et comme il est l’un des hommes les plus riches aux États-Unis, ça ne semble pas ébranler les colonnes du temple, comme on dit.
Il a plus peur de la fin du monde que de la fin du mois, disons.
S’il a choisi de mettre autant d’argent sur la table, c’est parce qu’il veut gagner. C’est sa priorité (il l’a souvent répété) et les bottines pourraient difficilement plus suivre les babines.
Les gars dans le vestaire auront de la pression pour gagner, on s’entend.
Rappelons d’ailleurs que selon Cohen, si les autres proprios ne dépensent pas autant que lui, c’est leur problème. Il croit que plusieurs hommes devraient se regarder dans le miroir.
Non, on ne s’ennuie jamais avec Steve Cohen.
- Michael Wacha chez les Padres?
- Framber Valdez va-t-il s’enraciner à Houston? Il y a des rumeurs, mais elles ont été démenties par l’agent du joueur.
- Les Cubs veulent prendre un bon pas vers l’avant.
