Blue Jays : les vétérans doivent se lever pour calmer le club

Actualité

Charles-Alexis Brisebois

Publié le 13 mai 2022 à 12h18

Quand on regarde le classement de l’Est de l’Américaine, on voit clairement que les Yankees et les Red Sox n’ont pas exactement le même genre de saison – évidemment.

Mais on remarque surtout que les Blue Jays, depuis qu’avril est devenu mai, ne jouent pas à la hauteur des attentes. On observe notamment qu’au cours des 10 derniers matchs du club, les hommes de Charlie Montoyo jouent pour .300.

Photo : MLB

En mai, les Blue Jays ont gagné un match contre Houston, ont une fiche de 1-4 contre New York et une fiche de 1-3 contre les (surprenants) Guardians.

Un club qui vise la Série mondiale a le droit d’avoir des périodes creuses, mais elles doivent être de courte durée pour ne pas prendre de retard au classement.

Lors des 10 matchs de mai, la moyenne du club au bâton est de .213, l’OPS (MPP) est de .616 et les lanceurs ont de grosses moyennes de points mérités.

L’enclos ne livre pas du tout, en ce moment, la marchandise.

Offensivement, quand on regarde les chiffres, deux frappeurs répondent vraiment aux attentes : George Springer et Vladimir Guerrero Jr. Santiago Espinal, dans l’optique où on n’attend pas un MVP, répond aussi aux (plus petites) attentes placées à son endroit.

Vladdy, c’est notamment en raison de ses bonnes performances quand il était hot. Dans le cas de Springer, il a été assez stable tout au long de la saison.

Photo : Baseball Reference

Si nous on s’en rend compte, sachez que les Blue Jays aussi. Cela explique les crises de nerfs auxquelles on a droit sur le terrain depuis quelques matchs – crises qui devront diminuer, d’ailleurs.

Charlie Montoyo et Vladdy sont assez intenses à ce chapitre depuis quelques jours.

Clairement, les gars savent qu’il faut se prendre en main dès maintenant. Le plaisir semble disparu sur le terrain et pour le retrouver, ça passera par la victoire.

Du lot, à mes yeux, c’est via George Springer que ça doit passer. Et il est d’ailleurs le premier à admettre qu’un sentiment d’urgence doit s’installer chez les frappeurs du club.

Je l’ai dit tantôt, Springer est sans doute le frappeur le plus fiable depuis le début de la saison. Il a tenu le fort pendant l’absence de Teoscar Hernandez, pendant que Bo Bichette se cherchait et pendant que les autres joueurs ne performaient pas nécessairement à la hauteur de leur talent.

Mais la raison pour laquelle il a été amené en ville, c’est pour être un vétéran. C’est pour calmer le jeu au besoin, comme c’est le cas présentement.

Qu’on se le dise : je suis persuadé que ça fait un moment déjà qu’il s’est levé dans le vestiaire pour en parler. Il l’a fait dans les médias et il l’a sans doute fait avec les boys.

Son expérience de gars qui a déjà gagné par le passé doit entrer en ligne de compte maintenant. Il n’est pas le seul qui peut se lever (plusieurs lanceurs de la rotation peuvent le faire), mais il est probablement, via sa relation avec les gars et ses performances, le mieux placé.

Tags:

Blue Jays de Toronto, George Springer

Articles similaires

Charles-Alexis Brisebois

Charles-Alexis Brisebois

Charles-Alexis Brisebois