En ce moment, les Blue Jays ont 12 joueurs de position qui ont leur place avec la formation. On s’entend qu’avec 13 lanceurs, il y aura logiquement 13 joueurs de position aussi au sein de l’alignement de 26 joueurs à Toronto.
Voici les joueurs en question :
- Alejandro Kirk
- Danny Jansen
- Vladimir Guerrero Jr.
- Brandon Belt
- Cavan Biggio
- Santiago Espinal
- Whit Merrifield
- Bo Bichette
- Matt Chapman
- Daulton Varsho
- Kevin Kiermaier
- George Springer
Il reste donc de la place pour un 13e gars et quand on regarde le portrait de la situation, on se rend bel et bien compte que le club n’a pas un surplus de voltigeurs.
Oui, des gars comme Biggio et Merrifield peuvent aller jouer dans le champ, mais ce ne sont pas des voltigeurs naturels pour autant.
Et vous savez comme moi que Springer et Kiermaier ne joueront pas 162 matchs en défensive.
C’est pour ça que l’idée de faire de la place à un voltigeur de plus (que ce soit via un ajout ou que ce soit via un espoir du club) fait son chemin au camp.
Mais il existe aussi un monde où le dernier poste serait pourvu par un espoir qui peut jouer à l’avant-champ et qui peut dépanner dans le champ extérieur : Otto Lopez.
Et dans les faits, avec sa grosse fin de saison et sa préparation en vue de la saison 2023, le Québécois se place en bonne position pour obtenir un poste aux yeux du gérant John Schneider.
Le fait d’aller jouer à la Classique mondiale lui donnera du gaz, mais selon moi, le fait de pouvoir jouer du côté gauche de l’avant-champ le place en position avantageuse.
Je comprends qu’il soit un joueur de deuxième but à la base, mais il peut dépanner dans le champ et il peut jouer à l’arrêt-court. Et outre Bichette et Espinal, Toronto n’a pas 153 options à la position #6.
Avoir un gars comme Lopez est un atout important.
Et s’il ne fait pas le club et qu’il commence à Buffalo, un rappel est toujours possible puisque des blessures, il y en aura en cours de route.
