Cody Bellinger aura peu de temps pour prouver aux dirigeants des Cubs qu’ils ont fait une bonne affaire en le signant et c’est pour cette raison qu’il doit être en mesure de redevenir celui qu’il était en 2019, et ce, dès le prochain camp d’entraînement.
Rappelons que cette année-là, Bellinger avait remporté le titre de MVP dans la Ligue nationale en étant un joueur dominant et inspirant. Depuis, les blessures ont fait de lui un élément dont les Dodgers pouvaient se passer, le faisant glisser tout au bas de leur alignement offensif.
En signant un pacte d’une saison (17,5 M$) chez les Cubs de Chicago, l’athlète de 27 ans s’est vu offrir une chance unique de remettre les pendules à l’heure au sein d’une nouvelle équipe, mais aussi dans un nouveau stade.
À ses deux dernières saisons dans l’uniforme des Dodgers, Bellinger a frappé pour des moyennes anémiques de .165 et de .210. Les partisans de l’équipe avaient perdu patience et leur insatisfaction envers le grand numéro 35 a convaincu les dirigeants du club de passer à autre chose.
Selon son agent Scott Boras, les blessures ont gravement affecté son client au cours des dernières années. La pandémie et l’arrêt de travail n’auront pas aidé à ce qu’il se rétablisse adéquatement pour redevenir le joueur qu’il était depuis son arrivée dans les Majeures en 2017.
Chez les Cubs, Bellinger jouera essentiellement à son poste habituel de voltigeur de centre, mais pourrait aussi voir de l’action au premier coussin.
À Chicago, il rejoindra Dansby Swanson et Jameson Taillon, les deux autres grosses acquisitions hivernales des Cubs. Le receveur Tucker Barnhart vient aussi de débarquer en ville afin de prendre la place de Willson Contreras derrière le marbre. Contreras a quitté pour remplacer à son tour Yadier Molina à Saint-Louis.
Le nouveau voltigeur des Cubs s’est fait vendre les mérites de la ville et l’atmosphère qui règne au Wrigley Field par son ancien coéquipier chez les Dodgers, Joc Pederson. Ce dernier a adoré son passage à Chicago et il ne s’est pas privé de le mentionner à Bellinger.
Bellinger n’aura peut-être pas le temps de s’attacher à ses nouveaux partisans, car si les Cubs n’améliorent pas significativement leur fiche de 74 victoires, il se pourrait bien qu’il devienne une monnaie d’échange à la date limite des transactions.
Pete Crow-Armstrong, qui est l’un des jeunes joueurs les plus prometteurs chez les Cubs, frappe à la porte des Majeures et il évolue au poste de voltigeur de centre.
