Edwin Diaz pourrait-il devenir le premier releveur à 100 M$ de la MLB?

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Félix Forget

Publié le 1 septembre 2022 à 18h00

Depuis le début de la saison, on entend beaucoup parler d’Edwin Diaz. Le spécialiste des fins de matchs pour les Mets est au sommet de son art et il est possiblement le meilleur releveur des Majeures à l’heure actuelle.

Ceci dit, ce n’est pas la seule raison pour laquelle son nom revient souvent. En effet, il y a également le fait que ses entrées sur le terrain en neuvième manche sont assez spectaculaires. Alors que la chanson Narco de Timmy Trumpet est jouée sur les haut-parleurs du Citi Field, Diaz s’amène sur le son des trompettes et ça donne une scène assez sympathique.

Hier, en plus, Timmy Trumpet était justement sur place pour jouer la chanson.

Clairement, donc, l’entrée sur le terrain de Diaz est assez populaire et elle attire des partisans au Citi Field, mais elle attire également l’œil de ceux qui ne sont pas nécessairement des fans de balle.

Même chose pour l’entrée de Félix Bautista à Baltimore, d’ailleurs, quoique le genre est un brin différent.

Ce qui est clair, par contre, c’est que les équipes essaient de mettre ces entrées en valeur, et par la force des choses, ça fait en sorte que les releveurs de premier plan attirent les partisans plus que jamais. Une telle entrée n’a (vraiment) pas le même impact pour un mauvais releveur que pour un releveur d’élite.

Et tout ça, ça donne de la valeur à ces releveurs de premier plan, qui attirent à eux seuls des gens dans les estrades. Après tout, même si les entrées de Diaz et de Bautista sont assez impressionnantes à la télévision, j’ose croire que ce l’est encore plus quand on est directement dans les estrades.

C’est justement un sujet qui a été abordé par Jeff Passan au Pat McAfee Show plus tôt aujourd’hui, alors que selon lui, les équipes commencent à faire un meilleur travail sur le plan marketing pour vendre ces gros releveurs.

Et forcément, ça a des retombées pour les équipes en question, qui attirent plus de gens au stade. Ça fait donc en sorte que les releveurs n’ont plus seulement qu’une valeur sur le plan sportif : ils en ont également une significative sur le plan financier, désormais.

Passan a continué ses propos en rappelant que Diaz deviendra joueur autonome au terme de la campagne, et considérant la popularité de son entrée sur le terrain (ainsi que ses performances, évidemment), il ne serait pas surpris que le closer des Mets devienne le premier releveur des Majeures à signer un pacte de 100 M$.

Actuellement, le plus gros contrat jamais signé par un releveur est celui d’Aroldis Chapman, qui avait signé un pacte de cinq ans pour 86 M$ en 2017 avec les Yankees.

Sur le plan sportif, Diaz est probablement le releveur le plus propice à recevoir un pacte de 100 M$. Après tout, il a quelques saisons dominantes à son actif (dont la présente année), il n’a que 28 ans (il en aura 29 au début de la prochaine campagne) et rien n’indique qu’il est sur le point de ralentir.

Ceci dit, on le sait : la valeur des releveurs fluctue très souvent d’année en année. Après tout, rappelons qu’en 2019, Diaz était épouvantable avec les Mets et que l’équipe paraissait très mal d’avoir échangé Jarred Kelenic pour ses services.

Or, c’est là que la valeur marketing de Diaz entre en jeu. S’il garde un bon niveau et que son entrée sur le terrain demeure populaire, lui donner un pacte de 100 M$ est un risque bien moindre étant donné qu’il continuera d’amener des partisans au stade.

Je m’attends à ce qu’il reste avec les Mets, mais j’ai bien hâte de voir à quoi ressemblera son prochain contrat. Steve Cohen a de l’argent et il est prêt à dépenser, mais osera-t-il lui donner 100 M$?

La réponse dans quelques mois.

Tags:

Edwin Diaz, Felix Bautista, Jeff Passan, Mets de New York

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