Les Padres de San Diego ont mis la main sur Juan Soto… et d’autres joueurs. En tout respect pour Cam Gallagher, Brandon Drury, Josh Bell et l’excellent Josh Hader, Juan Soto, c’est Juan Soto.
San Diego a littéralement vidé son futur pour Juan Soto. De gros espoirs – et Luke Voit, qui doit un chien de sa chienne à Eric Hosmer – prennent le chemin de Washington pour aider à la reconstruction.
Mais le futur, à San Diego, c’est maintenant.
Quand tu peux ajouter à ton alignement un gars qui est comparé à Ted Williams, tu le fais. Tu vides la banque d’espoirs sans trop te poser de questions et tu t’organises avec ça après.
Avec une belle rotation et un bel enclos, les Padres seront à surveiller.
Mais parlons-en, de l’après. Un jour, les Padres devront y penser en lien avec l’acquisition de Juan Soto en ville. Quel est le plan à long terme du club?
Après tout, je ne sais pas si San Diego, qui a de gros contrats dans les prochaines années, pourra se permettre d’offrir 500 M$ à Soto…
Fernando Tatis Jr. et Manny Machado gagnent beaucoup d’argent, mais n’oublions pas Joe Musgrove non plus. À long terme, ce sont de gros contrats.
Et il ne faut pas oublier le fait que Soto veut établir sa valeur sur le marché de l’autonomie. Est-ce que les Padres peuvent se permettre de le perdre dans 30 mois sans rien obtenir du tout?
Voilà pourquoi l’idée de l’échanger dans un an et demi, alors qu’il lui restera un an de contrôle, est de plus en plus populaire.
Ainsi, San Diego l’aurait pour les séries 2022 et 2023 en plus de pouvoir l’échanger pour une dernière année afin de récupérer quelques espoirs.
Ce ne serait pas autant que ce qui a été donné aujourd’hui, mais ce serait un juste milieu… et cela permettrait d’éviter de le perdre ou de lui donner la lune si le club ne peut pas se le permettre.
Si j’avais à miser, je dirais que les Padres veulent le garder et en faire, pour 15 ans, un duo de feu avec Tatis Jr. à jamais. Ceci dit, il existe un monde où les Padres y songent…
Mais pour l’instant, les Padres visent la Série mondiale et ils ne font pas les choses à moitié. C’est tant mieux pour eux.
