Les Mets pourraient payer Edwin Diaz jusqu’en 2042

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Pascal Harvey

Publié le 12 novembre 2022 à 11h00

Le pacte de cinq ans évalué à 102 millions de dollars paraphé par le releveur Edwin Diaz, la semaine dernière, prévoit des paiements différés jusqu’en 2042.

Est-ce que l’entente survenue entre les Mets de New York et leur releveur vedette deviendra un boulet comme celle liant l’équipe à leur ancien voltigeur Bobby Bonilla?

Rappelons que Bonilla, qui a 59 ans, touchera annuellement plus d’un million de dollars jusqu’en 2035, c’est-à-dire d’ici la fin de sa dernière entente signée avec les Mets.

Diaz a repris vie cette saison après avoir vécu des ratés avec les Mets depuis la transaction qui le faisait passer des Mariners aux Mets, en 2019. Cette saison, le releveur de 28 ans originaire de Porto Rico a participé à un premier Match des étoiles dans l’uniforme new-yorkais.

Le contrat qu’il vient de signer avec l’équipe fait de lui le releveur le mieux payé de l’histoire.

Il est prévu que les Mets puissent se prévaloir d’une option en 2028 transformant l’entente originalement construite sur un horizon de cinq ans en un pacte de six ans valant 118,25 millions de dollars.

L’entente historique prévoit aussi un montant de 26,5 millions de dollars qui pourrait être différé au-delà des balises temporelles, et ce, jusqu’en 2042.

Est-ce stratégique d’agir ainsi afin de s’assurer de conserver les services d’un joueur qui ne joue pas à tous les jours et qui n’a pas surpassé la limite des 32 sauvetages depuis qu’il évolue avec les Mets? Permettez-moi d’en douter.

La meilleure saison de Diaz en carrière est sans contredit sa dernière dans l’uniforme des Mariners alors que le releveur avait terminé la saison avec un total de 57 matchs sauvegardés tout en conservant une minuscule moyenne de points mérités de 1.96.

Cette saison, outre ses 32 sauvetages, Diaz a été très avare, comme en fait foi sa moyenne de points mérités qui s’est élevée à 1.31.

Nous le savons, les Mets ont de l’argent et le fait d’investir autant d’argent sur un releveur ne sera pas un frein pour le propriétaire Steve Cohen au cours des prochaines années, lui qui veut que son équipe surpasse les Yankees dans le cœur des New-Yorkais.

On se serait attendu à ce que la nouvelle direction de l’équipe ne refasse pas les mêmes erreurs que dans le passé comme ce fut le cas avec Bobby Bonilla, mais il faut se préparer à voir cette équipe repousser les limites avec des signatures aussi invraisemblables les unes que les autres.

Il y avait les Dodgers et les Yankees, voici maintenant les nouveaux Mets. Bienvenue dans la valse des millions de dollars.

Edwin Diaz aura 48 ans au moment de toucher son dernier chèque de paie de la part de son employeur actuel. Il s’agit d’une amélioration marquée considérant que Bonilla en aura 72.

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Bobby Bonilla, Edwin Diaz, Mets de New York, MLB

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