Maintenant que l’arrêt de travail est derrière nous et que les équipes ont eu le temps de s’améliorer en vue de la saison 2022, il est temps de préparer la prochaine saison du baseball majeur en analysant les forces et les faiblesses des différentes formations.
Au menu aujourd’hui : les Cubs de Chicago.
En 2021, les Cubs ont débuté leur reconstruction. À la date limite des transactions, ils ont échangé le cœur de leur noyau. Kris Bryant à San Francisco, Javier Baez dans le Queens et Anthony Rizzo avec les Yankees. Yu Darvish et Kyle Schwarber avaient quitté avant le début de la saison.
Avec ces départs, la deuxième moitié de saison a été difficile.
Auront-ils une meilleure saison en 2022?
Ajouts et départs
La direction des Cubs a décidé de reconstruire à la vitesse grand V. Sur le marché des joueurs autonomes cet hiver, ils ont dépensé.
Tout a commencé avec l’ajout de Marcus Stroman, qui, avant l’arrêt de travail, a signé dans la Ville des Vents.
Pour soutenir le visage de la franchise, Willson Contreras, Chicago a signé le vétéran Yan Gomes.
Mais la grosse signature de l’hiver, c’est le Japonais Seiya Suzuki.
Un énorme pacte (85 M$) permettra à sa famille et lui de s’installer en Amérique du Nord pour les cinq prochaines années.
Les signatures de Jonathan Villar et d’Andrelton Simmons viendront stabiliser un avant-champ peu expérimenté avec la perte de Baez, KB et Rizzo l’an dernier.
Wade Miley est aussi débarqué en ville.
Robinson Chirinos, Matt Duffy et Zach Davies ont tous quitté, eux.
Tout un hiver pour les Cubs, qui tenteront de ne pas perdre la face en 2022.
Forces et faiblesses
En 2022, Chicago n’aura pas nécessairement de force, mais n’aura pas de faiblesse. L’enclos, la rotation et l’alignement des frappeurs sont très bien balancés. Du côté de l’attaque, il manque de gros frappeurs, mais tous les bâtons en place pourraient faire un travail honnête.
Même chose dans la rotation : Stroman et Hendricks représentent des valeurs sûres. Wade Miley, acquis au ballottage, Alec Mills et Drew Smyly représentent des points d’interrogation, toutefois.
Quant à l’enclos, les ajouts de Michael Givens et David Robertson ajouteront de la profondeur. Reste que le bullpen n’est pas l’un des meilleurs et David Ross sera très limité dans ses choix.
À quoi s’attendre en 2022?
Chicago, en reconstruction je le rappelle, ne sera pas un club à prendre à la légère. Je ne les vois pas participer aux séries, mais je ne les vois pas non plus être l’une des pires formations de la Nationale. Je prédis aux Oursons une troisième place dans leur division. Les Reds et les Pirates finiront quatrième au et cinquième rang.
