Le 30 mars prochain, la saison 2023 de la MLB prendra son envol. On s’embarque donc dans un long marathon afin de voir si les Astros seront détrônés à la fin de la course.
Après les Mariners hier, au menu aujourd’hui : les Rangers du Texas.
La saison 2022 en aura été une légèrement décevante pour les Rangers. Forts des signatures de Corey Seager, de Marcus Semien et de Jon Gray, l’équipe espérait progresser un brin pour faire partie de la course aux séries dans l’Américaine, mais en fin de compte, elle n’y est pas parvenue.
Avec des saisons un peu plus difficiles pour les gros noms en ville, la fiche de 68-94 aura coûté son poste au gérant Chris Woodward, qui n’a pas terminé la dernière campagne à la barre de son équipe.
Ce qui est clair, par contre, c’est que la saison 2022 en est une durant laquelle les Rangers voulaient établir les bases. Désormais, la question est de savoir si la fondation est assez solide pour y ajouter des briques et, qui sait, accéder aux séries en 2023.
Ajouts/départs
La plus grosse prise des Rangers cet hiver, c’est sans contredit celle de l’as lanceur Jacob deGrom. On sait que le personnel de lanceurs n’était pas la force au Texas, mais avec deGrom, l’équipe obtient celui qui, en santé, est le meilleur de sa profession.
Les Rangers ne se sont toutefois pas arrêtés en si bon chemin pour bonifier le personnel de lanceurs : Nathan Eovaldi, Andrew Heaney, Jake Odorizzi, Will Smith et Danny Duffy se sont tous amenés en ville pour donner des options à Bochy. Si deGrom est le gros poisson, les autres gars sont de la très belle profondeur.
L’autre grosse acquisition des Rangers ne jouera pas le moindre match cette saison, mais elle prendra part à chacun d’entre eux : Bruce Bochy s’est amené pour gérer le club et son objectif sera d’aider les joueurs à atteindre leur plein potentiel.
On parle d’un gars qui a une tonne d’expérience et qui est sans contredit l’un des meilleurs gérants du sport.
Sinon, Robbie Grossmann et Clint (ou Jackson) Frazier se sont amenés pour offrir de la profondeur, mais clairement, c’était au niveau des bras et du gérant que l’équipe a concentré ses dépenses.
Charlie Culberson a quant à lui quitté le navire.
Forces/faiblesses
La grosse force des Rangers sur papier, c’est sans contredit le personnel de lanceurs. En plus de deGrom, la rotation misera sur Martin Perez, Jon Gray, Nathan Eovaldi et Andrew Heaney.
Ça dépendra de l’état de santé de deGrom, mais c’est fort de 1 à 5, et disons qu’on peut faire pire comme groupe de partants.
Bruce Bochy est également une force du club, lui qui est une amélioration nette comparativement à Chris Woodward. La plus grosse amélioration de l’équipe pourrait bien être celle-ci.
L’alignement de frappeurs n’est pas vilain non plus. Des gars comme Adolis Garcia et Nate Lowe ont impressionné l’an dernier, et si le bas de l’alignement peut contribuer un peu, ça aura de l’allure.
Surtout si Josh Jung, le meilleur espoir de l’organisation, connaît une grosse saison recrue, lui qui devrait graduer cette saison à moins d’une surprise.
Mais évidemment, l’attaque va dépendre de Corey Seager et de Marcus Semien. Ils sont les deux frappeurs vedettes et ils devront jouer à la hauteur de leur talent pour tirer le club vers le haut.
L’enclos de releveurs est cependant le gros point d’interrogation. Jose Leclerc n’est pas un vilain closer quand il trouve la zone des prises (ce qui n’arrive pas tout le temps), mais derrière lui, ce ne sont pas Jonathan Hernandez, Joe Barlow et Brock Burke qui inspirent réellement confiance.
À quoi s’attendre en 2023?
Clairement, les Rangers semblent tannés des années de vache maigre et on veut essayer de retrouver le chemin des séries. Après Semien et Seager l’hiver dernier, les propriétaires se sont payés deGrom et Bochy dans les derniers mois, et ce, en plus d’aller chercher d’autres lanceurs de qualité.
Les Rangers sont fort possiblement l’équipe de la MLB qui s’est le plus améliorée comparativement à la saison dernière.
Est-ce que ce sera suffisant pour être au plus fort de la course aux séries dans l’Américaine? Il y a de gros clubs à dépasser (les Mariners, les Blue Jays, les Rays et même les Angels), mais sur papier, les Rangers ont assez de talent pour rivaliser avec eux.
À eux de rester en santé et de prouver qu’ils méritent leur place au sein de ce groupe.
