Que retenir des 10 premiers matchs de la saison des Blue Jays?

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Charles-Alexis Brisebois

Publié le 18 avril 2022 à 10h11

Depuis le début de la saison, les Blue Jays de Toronto ont joué 10 parties. Ils ont une fiche de 6-4 après avoir affronté les Rangers, les Yankees et les A’s.

Voici ce que ça donne dans la division.

Photo : MLB

Les Jays ont une journée de congé aujourd’hui avant 20 matchs de suite. C’est un bon moment pour revenir sur le début de saison.

D’abord, avec six sauvetages sur les victoires, je lève d’abord mon chapeau à Jordan Romano (un closer sous-estimé à mes yeux), mais je constate qu’il n’y a eu aucune victoire facile. Pourquoi?

Parce que même si les frappeurs ont généralement fait le travail, Charlie Montoyo et Pete Walker sont en droit de s’attendre à plus de la part du personnel de lanceurs du club.

Et ici, je ne parle pas d’Alek Manoah, l’un des rares lanceurs qui a peu de choses à se faire reprocher. Il reprend là où il a laissé en 2021, vraiment.

Non, on parle ici des autres lanceurs. Ceux qui n’ont pas été à la hauteur – principalement dans la rotation.

Jose Berrios, Yusei Kikuchi et Hyun-Jin Ryu (qui est blessé et qui sera remplacé par Ross Stripling) devront en donner plus. Kevin Gausman aussi, mais c’est moins flagrant.

Le club se situe au 23e rang au niveau de la moyenne de points mérités dans la ligue. Il y a donc des aspects à améliorer, clairement. Et cela comprend la relève.

Mais ces points-là ne sont pas forcément en attaque. Plusieurs joueurs, à commencer par Lourdes Gurriel Jr., performent bien.

Malgré la blessure de Teoscar Hernandez, avoir Junior comme quatrième frappeur ne fait pas trop mal au club pour l’instant. Il y va souvent de bons coups clutchs.

C’est la même chose pour Zack Collins, qui s’achète des apparitions au bâton comme DH. Pendant la blessure de Danny Jansen (oui, une autre blessure importante au club), Alejandro Kirk prend ses aises comme receveur et Collins peut frapper librement comme frappeur désigné.

On pourrait parler de Santiago Espinal, qui continue de se rendre sur les sentiers régulièrement. On pourrait parler de Raimel Tapia, qui met à profit sa grande vitesse.

On doit parler de Vladdy, qui (co)mène la ligue avec cinq longues balles et qui compte déjà une dizaine de points produits.

On doit aussi parler de Bo Bichette… mais défensivement.

Après tout, étonnamment, au bâton, ce n’est pas facile depuis le début de la saison. Il n’arrive pas à aller chercher de la constance, ce qui est primordial au baseball.

La suite des choses ne sera pas simple pour Toronto. D’ici la fin du mois, les Red Sox et les Astros sont au menu (cette semaine à l’étranger, la semaine prochaine à domicile). Par la suite, les Yankees et les Guardians sont au menu avant la prochaine pause.

Après? Ce sera des matchs contre les Yankees, les Rays et les Mariners. Les hommes de Charlie Montoyo en auront plein les bras et les joueurs qui en donnent moins depuis le début de la saison devront compenser rapidement pour garder l’avance au classement.

10e manche
  • La COVID-19 s’invite chez les Red Sox.
  • Il n’y a pas que Tanner Houck qui ne jouera pas à Toronto.
  • Ça va mal pour Gleyber Torres et pour Joey Gallo.
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Blue Jays de Toronto

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