Rachel Balkovec aspire à devenir directrice générale dans la MLB

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William Thériault

Publié le 12 janvier 2022 à 9h00

Dimanche dernier, les Yankees ont marqué l’histoire du baseball professionnel en nommant une première femme comme gérante dans les ligues mineures. Cette pionnière, Rachel Balkovec, ne compte toutefois pas s’arrêter là.

Celle qui a occupé le poste d’entraîneuse des frappeurs pendant deux ans avant d’obtenir sa promotion a pour but à long terme de devenir directrice générale dans la MLB, rien de moins.

Elle a de l’ambition, et c’est parfait comme ça.


La MLB existe depuis 1869. C’était il y a 153 ans. Durant cette période, aucune femme n’a été gérante ou DG dans les Majeures avant Kim Ng. Et pourtant, il y en avait fort probablement quelques-unes qui auraient eu les compétences pour occuper de telles fonctions.

Balkovec, 34 ans, est consciente qu’elle est porteuse de changement. Qu’elle le veuille ou non, elle incarne la vague féminine qui déferle progressivement sur le milieu du sport professionnel – autant dans les bureaux, que sur le banc ou encore dans les médias.

En entrevue, elle a remarqué que les gens pouvaient être curieux à son endroit, mais que c’était tout à fait normal : qui ne va pas tourner la tête lorsque des normes changent?

Même si ce qu’elle fait n’a pas de précédent dans le baseball, elle se sent à sa place. Native du Nebraska, elle a appris l’espagnol et mérite le respect de plusieurs joueurs hispanophones pour cette raison.


« Les joueurs avec qui je travaille, qu’ils m’aiment ou non, qu’ils aiment ce que je dis ou non, je sens qu’ils me respectent. À tout le moins, ils savent que je suis passionnée, travaillante et que je sais de quoi je parle. Qu’ils aiment ce que je leur dis, c’est une autre histoire, mais tous les entraîneurs vivent avec ça. »– Rachel Balkovec

En dix ans de carrière, la nouvelle gérante doit avoir croisé des milliers de joueurs. A-t-elle vécu des événements négatifs puisqu’elle est une femme? « Si peu qu’ils ne valent même pas la peine d’être mentionnés », répond-t-elle.

Rachel Balkovec est claire : elle n’a pas besoin d’approbation extérieure. Elle se concentre à même l’organisation des Yankees et se satisfait du soutien qui lui est transmis.

Ce calme, cette prestance et cette concentration sur ce qui importe, ce sont tous des éléments devraient la mener loin. Oui, c’est une prédiction.

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